Tour de table
Henri Bucher – henri.bucher@orange.fr – actuellement en recherche d’emploi – en réflexion avec pôle emploi sur un projet de création d’entreprise.
Pierre Lozach – plozach1@free.fr – responsable de formation à l’Institut de Formation Sociale des Yvelines à Versailles – formation initiale et continue.
Pierre-Marie Mesnier – pierre-marie.mesnier@orange.fr – Maître de conférences à l’université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle – les master 1 et 2 Développement des pratiques professionnelles et sociales par la recherche-action (DEPRA) seront rattachés au département médiation culturelle à partir de Septembre 2010 – une nouvelle plaquette est en cours de validation.
Christophe Vandernotte – cvdnotte@club-internet.fr – formateur consultant indépendant, Chargé de cours à l’Université Paris 3 La Sorbonne Nouvelle – il travaille actuellement sur un projet d’établissement par la recherche-action, sur la reconnaissance des acquis professionnels pour l’éducation nationale qui est désormais obligatoire dans le cadre des concours internes administratifs. Par ailleurs, il co-édite avec Pierre-Marie Mesnier un livre « En quête d’une intelligence de l’agir » sur l’expérience de la formation par la recherche-action développée à Paris 3 – 23 contributeurs.
Lelia Boughenou – thafath1@gmail.com – elle termine actuellement son mémoire de master et donne des cours de langue.
Hélène Fromont – helene.fromontmarnieres@laposte.net, intervient à Paris 3 dans un atelier de recherche-action collective, responsable de l’Accompagnement au projet personnel et professionnel à l’association «Les Amis de la Maison Verte» à Paris (salariée à temps partiel), essaie de développer une activité d’accompagnement et de formation avec le statut d’auto entrepreneur.
Maryvonne Riou – riou.domi@orange.fr – Conseil Général d’Île de France – Maison Départementale du Handicap des Hauts de Seine. Elle cherche à rebondir professionnellement.
Céline Carré – celine.carre@akeonet.com – Diplôme des Hautes Etudes des Pratiques Sociales, formatrice accompagnatrice en développement personnel et professionnel. Intervient dans le champ de l’insertion sociale et professionnelle ainsi qu’en VAE (d’éducateur spécialisé, notamment). Anime un module sur les représentations au CNAM de Poitiers.
Fabienne Boisseau – fab.boisseau@wanadoo.fr – Diplôme des Hautes Etudes des Pratiques Sociales puis master de Paris 3 dans la première promotion – accompagne des VAE dans le secteur sanitaire et sociale.
Yasmine Rezvani developpement@institut-iris.fr / y.rezvani@institut-iris.fr – IRIS – Institut de Ressources en Intervention Sociale, Asnières sur Seine. Deux Co-animations de recherche-action collective sur la petite enfance, l’éducation et la prévention de la déscolarisation, accompagnement VAE.
Bruno Souviraà-labastie – developpement@institut-iris.fr – IRIS – Institut de Ressources en Intervention Sociale, Asnières sur Seine. Chargé du développement d’Iris. A fait partie de la 2ème promotion du master. Intervient sur le Profil expérientiel dans différents cursus de formation ainsi qu’en VAE. Réalise des diagnostics institutionnels.
Nathalie Gey – developpement@institut-iris.fr – Directrice d’IRIS – Institut de Ressources en Intervention Sociale, Asnières sur Seine. Issue également de la 2ème promotion du master. Intervient notamment dans la formation de chefs de service et dans la conduite du changement.
Anne Giraud – anne.giraud@cnfpt.fr – Centre National de la Fonction Publique Territoriale de Poitiers – interventions de formation sur le management, territoire et urbanisme, l’illettrisme, le handicap et la culture peintre et graveur amateur.
Marie Haloux – marie.haloux@wanadoo.fr – formatrice à l’Institut Régionale du Travail Social de Montrouge, vacations au CNAM de Paris dans le Diplôme de manager d’organismes à vocation sociale et culturelle, accompagnement VAE, travail autour de l’écriture.
Céline Babin – cbabs@live.fr – formatrice consultante, Accompagnatrice de projets collectifs et individuels, service formation sociale à la ligue de l’enseignement FOCEL 77.
Murièle Dinahet – mdinahet@additifcom.net – Consultante indépendante / intervention, formation et accompagnement au changement professionnel (accompagnement individuel, bilan de compétences, VAE, etc.) en portage salariale.
Souhaitaient venir et étaient excusés : Christophe Jibard – cjibard@free.fr, Philippe Missotte – missottephijane@orange.fr, Elisabeth Koslow-Regnard – lisa.kozlow@club-internet.fr, Laetitia Prange – laeti.prange@hotmail.fr, Nathalie Vincent – nathalie.vincent5@wanadoo.fr.
Echanges autour du thème
Quelle « plus-value » et quelles spécificités en termes de méthode, d’outils, de démarche et de stratégie, un professionnel formé à la méthodologie de la recherche-action apporte-t-il dans le cadre de ses interventions ?
La formation est plus « libre », plus diversifiée, plus adaptée à l’individu, plus personnalisée.
Il n’y a pas d’outils, pas de « boîte magique ».
Elle prend en compte la singularité des parcours, des individus ou des groupes.
Singularité = s’appuie sur le parcours, sur le vécu, sur l’environnement.
Elle part de ce qui fait sens pour la personne.
La recherche-action permet de mettre le stagiaire au centre.
Elle permet de mettre en perspective et la clarification du projet professionnel.
C’est un enrichissement pour le formateur.
Exemple d’un atelier d’écriture professionnelle où la responsable RH dit à l’intervenante : « vous leur donnez des grilles pour leur dire comment faire » et à la fin, certains stagiaires font remarquer « vous ne nous avez pas donné de modèle d’écriture ». La recherche-action, c’est mettre le sujet au travail.
La recherche-action vient en confrontation avec la pensée normée et normative.
Elle autorise l’autre à penser.
C’est aussi une prise de risques, pour l’apprenant comme pour le formateur. C’est une démarche déstabilisante pour le formateur et pour la structure.
La personne est « en projet ». Pour marcher, il faut nécessairement se mettre en déséquilibre (sinon, on reste statique et on reste sur place). La recherche-action « colle » aux processus naturels. On accompagne l’autre pour qu’il ne tombe pas.
Plus value du mot « accompagnement » : la recherche-action s’inscrit dans une logique d’accompagnement et pas uniquement de formation : on part de là où en est l’autre et on ne fait jamais à la place de l’autre.
On ne doute jamais de ses capacités (d’auteur-acteur).
Cela favorise les acquisitions, la créativité, l’autonomie et le processus de conscientisation.
Créativité = remettre les personnes en contact avec l’inachèvement du monde.
On peut offrir une garantie à l’employeur : c’est le fait que la recherche-action favorise des acquisitions plus solides. La personne devient plus efficace dans sa gestion des situations professionnelles, il y a moins de perte de temps : économie de réunions, etc.
On invite l’autre à oser devenir ce qu’il a le plus envie d’être.
La recherche-action est sous-tendue par la question des valeurs (individuelles, collectives, sociales).
Apprendre à apprendre permet de devenir plus autonome et d’être plus acteur au sein de sa structure.
Exemple d’une action auprès d’assistantes sociales : beaucoup d’entre elles se sentent aujourd’hui « coincées » entre les dispositifs d’intervention sociale et les personnes auprès desquelles elles interviennent. L’enjeu est de leur redonner un sentiment d’acteur et de pouvoir sortir des « logiques d’entreprise » dans lesquelles elles se sentent enfermées.
La recherche-action favorise la prise d’initiatives.
Dans l’accompagnement à la VAE l’utilisation de la recherche-action permet des prises de conscience, d’échapper au modèle, à la recette.
Le fait de pouvoir apporter des modèles théoriques (par exemple, l’injonction paradoxale) permet de formaliser et de mieux comprendre l’expérience vécue, et pour les acteurs de terrain de moins « culpabiliser ».
La recherche-action permet de travailler sur le rapport à soi, le rapport aux autres et le rapport aux institutions.
Il est essentiel de laisser au formé le temps de chercher et d’élaborer. Bien entendu, il y a des résistances à cette démarche.
Exemple de la formation au management par la recherche-action qui amène à travailler sur le fonctionnement pyramidal et les logiques professionnelles.
Il n’est pas toujours facile de vendre ce qu’on perçoit comme un « sacré atout ». On n’est pas dans le rythme du travail d’aujourd’hui, le temps de l’entreprise ou de l’association n’est pas celui de la recherche-action.
C’est difficile de faire une plaquette et difficile de formater la démarche et c’est avant tout un cheminement où le formateur avance avec le groupe.
Il y a aussi le problème des référentiels de formation et des programmes où on doit dire demi-heure par demi-heure ce qu’on fait !
On va vers des parcours de formation où itinéraires de professionnalisation à la carte et qui s’inscrivent sur la durée.
L’évaluation des acquis est aujourd’hui une obligation pour chaque action de formation et l’évaluation fait de toute façon partie intégrante de la méthodologie de recherche-action.
La possibilité de mobiliser des dimensions propres à la recherche-action s’avère aujourd’hui d’une grande utilité pour intervenir sur des thématiques telles que :
- – La mise en œuvre de parcours de formation individualisés
- – La reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP)
- – L’accompagnement à la mobilité professionnelle
- – La gestion des risques psychosociaux
Lorsqu’on répond à un appel d’offres, il ne faut pas hésiter à être novateur dans sa proposition, en déconstruisant l’appel d’offre.
Il n’est pas obligatoire de parler de recherche-action tout en introduisant des principes d’intervention propres à la recherche-action.
Quatre dimensions peuvent être aujourd’hui mises en avant dans la réponse à un appel d’offres :
- L’apport de connaissances,
- La méthodologie (les outils),
- Les postures (mises en situation, jeux de rôle),
- Le partage d’expérience qui permet aux acteurs de faire le lien avec leurs pratiques de terrain.
Suite prévue pour ce travail
Nous vous invitons à nous faire part de toutes les remarques, erreurs et approximations qui auraient pu se glisser dans notre compte-rendu, ainsi que des ajouts que vous souhaiteriez apporter.
L’objectif est de finaliser prochainement l’ensemble de ces réflexions et leçons d’expérience dans un texte de synthèse qui constituerait un support argumentaire auprès de décideurs et de responsables formation en mettant en avant les avantages d’une intervention s’appuyant sur les principes de la recherche-action.
L’idée de ce travail est que, s’il l’on ne dispose pas du temps et des moyens requis pour réaliser une recherche-action dans son intégralité, il est toujours possible d’intégrer dans des actions de formation plus classiques certaines dimensions significatives de l’esprit et de la méthodologie de la recherche-action.
Autres « chantiers » menés dans le cadre
des Rencontres Repaira :
- Elaboration d’actions deformations «mutualisées» qui seront à la disposition des membres du réseau (finalisation prévue pour juin 2010): voir le tableau des thématiques et des participants ci-après.
- Formalisation d’un dispositif d’évaluation applicable aux interventions par la recherche-action (le travail sera lancé à l’occasion de la prochaine rencontre Repaira le 27 mars)
Travail en petits groupes autour des formations mutualisées.
Ces groupes de travail qui ont été initiés en décembre 2009 s’inscrivent dans une perspective qui est de formaliser au sein du réseau une offre commune de formation élargie avec des prestations que pourraient réaliser différents membres du réseau. L’idée est que chaque groupe échange par mail, téléphone,etc.
Cela signifie concrètement :
- L’élaboration à plusieurs de la durée, des objectifs, des principaux contenus et du déroulement prévisionnel de la formation envisagée.
- Une mutualisation des principaux supports (supports intervenant et supports stagiaire).
- Si nécessaire, une co-formation garantissant un niveau homogène de prestation.
Bien entendu, chacun restera libre d’appliquer les tarifs qui lui conviennent et qu’il a l’habitude de pratiquer.
Notre objectif est d’arriver à ce que le site Repaira soit un point de rencontre entre, d’une part les membres du réseau, et d’autre part, les personnes, acteurs professionnels ou particuliers, qui seront intéressés par des interventions réalisées dans l’esprit de la recherche-action.
Recueil des propositions pour la mutualisation de formations
|
Thème de formation
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Promoteurs |
Chef de projet |
Membres du réseau intéressés |
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Gestion des conflits
|
Céline BABIN |
Laetitia |
Céline BABIN, Maryvonne, Nathalie |
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Accompagnement du changement
|
Céline BABIN |
Henri |
Céline BABIN, Lelia, Nathalie, Hélène, Maryvonne, |
|
Communication
|
Céline BABIN |
Céline BABIN |
Murièle |
|
Bilan professionnel
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Céline BABIN |
Murièle |
Hélène, Céline BABIN, Bruno
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Entretien professionnel
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Laetitia PRANGE |
Laetitia (à conf.) |
Murièle |
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Tutorat
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Laetitia PRANGE |
Maryvonne |
Murièle, Bruno, Laetitia |
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Ateliers d’écriture/Ecrits professionnels
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Marie HALOUX |
Marie |
Céline BABIN |
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Analyse de pratiques
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Marie HALOUX |
Pierre |
Laetitia, Hélène, Marie Maryvonne, Lélia
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Thème de formation
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Promoteurs |
Chef de projet |
Membres du réseau intéressés |
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Accompagnement |
Céline CARRE |
Yasmine |
Laetitia, Hélène, Céline BABIN, Céline CARRE, Christophe |
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Accompagnement à la démarche VAE
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Céline CARRE |
Fabienne |
Hélène, Henri, Murièle |
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Les représentations – Le constructivisme
|
Céline CARRE |
Henri (à conf.) |
Céline CARRE |
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La quête de sens
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Céline CARRE |
Céline CARRE |
Bruno, Christophe, Lelia |
| Gestion de carrières – Pilotage de l’Evolution professionnelle
Ressources documentaires – Dispositifs de financement, droit du salarié en matière de formation, cursus scolaires
Evaluation de situation individuelle pour adéquation marché emploi en France |
Murièle DINAHET |
Murièle |
Hélène |
Les deux prochaines rencontres du réseau REPAIRA auront lieu les 27 Mars et 5 Juin 2010 de 14h à 17h dans les locaux d’IRIS – Institut de Ressources en Intervention Sociale, 6 bis rue Denis Papin 92 600 Asnières sur Seine – à 5 minutes en train depuis la gare Saint Lazare et à 30 secondes à pied depuis la gare d’Asnières.
