REPAIRA

Réseau des professionnels de l'accompagnement
et de l'intervention par la recherche-action

Samedi 18 Janvier 2025 de 10h à 13h, la rencontre du réseau sera animée par Agnès Rigaudière-Réal; agnes.rigaudiere-real@outlook.com, fondatrice d’AS2R en 2024. Elle s’est donnée pour mission d’accompagner toute entreprise cherchant à mettre en place des actions pour favoriser la santé et la qualité de vie au travail.

Elle propose des activités de formation, de conseil et d’audit en Santé et Sécurité au travail (SST) et pour améliorer la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT).

Diplômée du Master 2 – Accompagnement de projets par la recherche-action, elle a tenté durant ces vingt dernières années d’allier cette démarche de la recherche-action à son activité d’accompagnement et de formation : 

« Au départ mon accompagnement s’est tourné vers un public en recherche d’emploi, en m’intéressant tout particulièrement aux parcours migratoires. Par la suite, j’ai accompagné des salariée-es en insertion. Puis j’ai intégré un OPCA puis un OPCO afin de développer les compétences de demandeurs d’emploi et de salariés. Ainsi je me suis progressivement orienté vers le monde de l’entreprise, en développant une activité de services et de conseil aux entreprises.

Ce virage était volontaire de ma part.

M’occupant de l’insertion professionnelle, il me fallait avoir une vision à 360° de ce qui pouvait relever d’un frein à l’emploi chez l’individu et du frein au recrutement de cet individu par l’entreprise.

Mon expérience professionnelle de presque vingt ans m’a démontré que si l’accompagnement et la formation pouvaient être des leviers à l’insertion professionnelle, il était nécessaire d’entamer ce dialogue avec les entreprises. Et mon expérience avec les entreprises m’a également démontré qu’elles avaient également besoin d’être accompagnées et formées pour favoriser cette insertion professionnelle.

Par ailleurs, ce virage se fonde sur une intime conviction. Je suis convaincue de la nécessité de créer des vases communicants entre le monde dit du social et le monde de l’entreprise. Je pense que l’un comme l’autre de ces deux mondes ont des choses à s’apporter. Reste à trouver la bonne dialectique comme le bon équilibre. Et cet équilibre est difficile car on navigue avec plusieurs vents qui poussent parfois en sens contraire.

Aujourd’hui, j’ai créé mon activité pour favoriser la santé et la qualité de vie au travail au sein des entreprises. Ce choix n’est pas non plus anodin. En intégrant la prévention de la santé et sécurité au travail, je cherche à aller plus loin dans cette insertion, en liant l’inclusion avec la prévention et la soutenabilité du travail.

L’entreprise fonctionne dans un rapport risques-coûts-bénéfices. Il faut aller vite, trouver des solutions pratiques, rapides et efficaces. Elle laisse souvent peu de temps à la réflexion.

Comment alors dialoguer avec les acteurs de l’accompagnement quand leur activité exige au contraire de laisser du temps aux individus, de les écouter, et bien souvent d’attendre ?

Accompagner les entreprises permet de créer un espace-temps : ce sas pour réfléchir et prendre du temps. Cependant elles attendront des résultats de cet investissement : a minima une production, voire qu’un changement s’opère rapidement.  

C’est pourquoi, je vais m’appuyer dans mes activités de conseil, d’audit et de formation sur la démarche de la recherche-action.

• La recherche-action répond à l’action, au faire, au besoin de résoudre un problème.

Répondre aux besoins de l’action leur permet deux choses à une entreprise :

• D’une part, d’étudier sa problématique et de la résoudre presqu’en même temps.
• D’autre part, d’impliquer ses salarié-es autour d’une situation de travail donnée.

Son gain : L’entreprise arrive à mieux cerner son problème et à trouver des solutions pratiques. Et plusieurs de ses salarié-es sont mobilisés.

• Sa dimension « en recherche » permet à ses salarié-es d’acquérir les rudiments d’un processus de recherche de solutions : identification du problème de départ, élaboration de la problématique, collecte de données, production et diffusion des résultats.

Ce processus de mise en recherche pourra par la suite se transformer en démarche qualité.

Son gain : L’entreprise en sort gagnante par ces nouveaux processus de travail.

• Sa dimension participative lui permet non seulement de faire travailler ensemble ses salarié-es, mais cela leur permet en plus d’apprendre de ce processus.

Son gain : L’entreprise en sort gagnante parce que ses salarié-es montent en compétences.«